ciguë

Intrinsèquement liée à une vision exploratoire de la vinothérapie, Caudalie confie son nouvel espace ressource au cœur de Bordeaux à ciguë, qui passe la marque aux pépins de raisin au filtre essentiel de la matière pour s’inspirer de la douelle, de l’eau et de la roche calcaire. L’espace évoque aussi bien la perspective des cuves de macération cylindriques d’un chai, que les sinuosités d’enrochements traversés par l’eau. La théâtralité développée par ciguë allège ces références pour proposer le plus anti-oxydant des espaces Caudalie. Les planches de chênes biseautées, façonnées pour former les tonneaux, sont détournées ici en module d’habillage extérieur des espaces de soin. Les plissements du feutre qui revêt les plafonds évoquent les strates d’une matrice caverneuse devenue douillette, tandis que la couleur prune du plâtre à plancher qui revêt le sol des cabines édulcore la lie-de-vin associée à la marque. Mais c’est la pierre de Frontenac, mise en scène dans une magistrale fontaine de jouvence, qui scelle la singularité de cet espace en plein Cours de l’Intendance : celle qui fait la légende de la ville de pierre s’invite au cœur de l’institut dans la massivité de ses 2 Tonnes 7 qu’on dirait arrachées à la carrière. Polie pour l’usage, ce vestige fantôme de thermes antiques incarne le retour aux sources d’une marque aussi minérale qu’organique, ancrée dans un territoire de caractère qu’elle décode avec scientificité.